Ce concert est le meilleur des trois que j'ai vus de Soft. Ils sont mieux rodés, mais ils ont su rester frais, simples et généreux. Et ils ont même amusé la galerie. Nous étions pliés quand Fred Deshaies a imité Jacob Desvarieux, PSE ou Jean-Michel Rotin.
La salle était comble. Le public, conquis d'avance, écoutait religieusement les notes distillées par les quatre talentueux musiciens. Le groupe a, bien sûr, joué tous les morceaux de l'album et des inédits, mais aussi, quelques reprises inattendues de Franky Vincent ou Buju Banton. Je me suis régalée.
Ils avaient invité une violoniste sur certains morceaux et ce fut magnifique.
Ce succès, depuis l'année dernière, est amplement mérité. Mais, comme chacun le sait, dans ces conditions, le plus dur est le deuxième album.